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Entretien avec Eric Le Carre

Traducteur en informatique de gestion et énergies renouvelables – DE, EN > FR

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Eric Le Carre portrait

Pouvez-vous nous résumer votre parcours ?

Diplômé de l'École Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs (ESIT) dans les couples de langue Anglais - Français et Allemand - Français et après 11 ans en tant que traducteur et rédacteur technique chez différents éditeurs de logiciels internationaux, je suis devenu traducteur indépendant en 2004. Depuis cette date, je me suis spécialisé dans deux domaines : l'informatique de gestion et les énergies renouvelables. Je traduis essentiellement de la technique et du rédactionnel, avec une nette préférence pour le rédactionnel. Passionné par l'Allemagne, je travaille majoritairement pour des entreprises et organismes d'Outre-Rhin.

Trois conseils tirés de votre expérience ?

  1. Se spécialiser sur des créneaux sur lesquels la demande de traduction est potentiellement forte.
  2. Monter en gamme en se formant à l'écriture rédactionnelle
  3. (Essayer d') Acquérir une démarche entrepreneuriale Un regret : ne pas avoir suivi un cursus dans un de mes domaines de travail actuels en parallèle de ma formation de traducteur.

Un projet qui reste gravé dans votre mémoire ? Pourquoi ?

Mon premier projet de traduction dans le domaine des énergies renouvelables pour un client direct reconnu : une étude sur l'économie éolienne. Un projet volumineux sur un sujet complexe, mais passionnant !

Une rencontre qui vous a marqué ? Pourquoi ?

Pas une, mais cinq :

  • Valérie Saliou, ancienne déléguée de la SFT Grand Ouest, aujourd'hui malheureusement décédée, pour m'avoir convaincu de devenir délégué régional Grand Ouest et pour sa discrétion et sa force de travail
  • Anne Diamantidis, ancienne organisatrice des conférences TriKonf, pour m'avoir convaincu d'effectuer ma première présentation à l'étranger
  • Dominique Jonkers, François Lavallée et Marc Lambert pour le qualité de leurs traductions idiomatiques.

Votre réponse à la question « Pourquoi ne pas se contenter d’utiliser Google Translate ? ».

Parce que Google Translate ne convient pas à tous les types de traduction/texte. Par contre, je ne sais pas si Google Translate et consorts remplaceront totalement les "biotraducteurs" à terme. Pour certains segments de marché peut-être. Ce qui est sûr c'est qu'il faut s'intéresser à ces technologies pour mieux les comprendre et les maîtriser en vue de pouvoir conseiller les/ses clients car elles seront appelées de plus en plus à faire partie du quotidien de notre métier, comme le sont déjà les systèmes de mémoire de traduction. Cet enjeu est crucial pour les générations de traducteurs à venir.

Comment voyez-vous le métier dans 70 ans ? Quel rêve voudriez-vous voir exaucé ?

70 ans est un horizon trop lointain pour pouvoir répondre à cette question. Peut-être le traducteur universel de la série Star Trek aura-t-il alors été mis au point ?

La SFT, pour vous, ça représente quoi ?

La SFT et les autres associations professionnelles sont la respiration indispensable à tout traducteur professionnel digne de ce nom car comment évoluer, évaluer ses propres pratiques, se former, se remettre en question, etc. sans échanger virtuellement, mais surtout en chair et en os avec ses pairs ?

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