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Entretien avec Bernhard Lorenz

Traducteur financier – FR

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Pouvez-vous nous résumer votre parcours ?

Dans les années 70 études à Paris, Barcelone/Madrid et surtout à Sarrebruck (diplôme Français & Espagnol). Arrivée en France en 1981, début comme traducteur free-lance et animateur (pour l'OFAJ) /guide-interprète (voyages d'Etudes Agricoles). A partir de 1986 traducteur dans la filiale d'un groupe bancaire publique à Paris (une équipe de 3 traducteurs - qui s'est réduit au cours des années à un monoposte). J'y suis resté jusqu'en 2003 (prenant en charge aussi événementiel et la Communication). Après avoir quitté la banque dans le cadre de la fermeture de la filiale je me suis mis à mon compte - avec une spécialisation en Traduction Financière (toujours 80% de mon CA). Je n'ai jamais travaillé en espagnol. Je suis un grand lecteur (clubs de lecture, Jury Prix Caillé - depuis 2 ans, écris dans un blog); je cours les expositions artistiques (avec une prédilection pour les Nabis ainsi que les pré- et post-impressionnistes); et me cache souvent dans les salles obscures. Randonnées régulières (Grenoble s'y prête) et badminton acharné. Ma fleur préférée : la Pivoine.

Trois conseils tirés de votre expérience ?

- Se mettre à la hauteur des clients - ce qui exige un certain degré de confiance en soi (et un communication d'égale à égale - comme le ferait un avocat p.ex. - ce qui exige non seulement de connaître "son prix" ou son "seuil de rentabilité") mais aussi

Un projet qui reste gravé dans votre mémoire ? Pourquoi ?

Mon travail dans le Directoire de la SFT - la "modernisation" de la SFT et la création du "nouveau" logo. D'avoir vu les traducteurs sortir de l'ombre.... et d'avoir contribué à amorcer (avec notamment Maria Lebret-Sanchez, Chris Durban et Dominque Jonkers - et tant d'autres) la montée fulgurante du nombre d'adhérents..

Une rencontre qui vous a marqué ? Pourquoi ?

Maria Lebret-Sanchez, Chris Durban et Dominque Jonkers ... Les deux derniers non seulement au Directoire de la SFT mais aussi dans le cadre des Université de la Traduction Financière. Occasion de rencontrer une 100aine de traducteurs financiers et de se nourrir (intellectuellement et humainement).

Votre réponse à la question « Pourquoi ne pas se contenter d’utiliser Google Translate ? ».

S'en contenter ? Impossible à l'heure actuelle.... et je ne suis pas convaincu que malgré les progrès indéniables la traduction automatique puisse remplacer le "biotraducteur".

Comment voyez-vous le métier dans 70 ans ? Quel rêve voudriez-vous voir exaucé ?

La traduction restera la profession le métier le plus ancien - aussi longtemps que les êtres humains communiquerons (même en une seule et même langue - voir les règles pour "simplifier" la rédaction administrative p.ex.- ) on en aura besoin de nous !

La SFT, pour vous, ça représente quoi ?

Oublier le "combat solitaire devant son ordinateur" - Donner de la confiance en soi aux traducteurs de plus en plus enclin au réseautage. Accès à des formations.

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